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Miséricorde pour Ninive !

Bonne nouvelle / Miséricorde pour Ninive ! - Jon 3 ; 4

A toi la parole / Joséphine et la miséricorde de Dieu
La question de Théobule / Pourquoi on a parfois du mal à pardonner ?

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Le Seigneur dit au prophète Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne et proclame : "Encore quarante jours et Ninive sera détruite à cause de la méchanceté de ses habitants !" »
Jonas part pour Ninive. Ninive est une ville extraordinairement grande : il faut trois jours pour la traverser. Jonas marche à peine une journée, et déjà, les gens de Ninive croient en Dieu.
« Du plus grand au plus petit, jeûnons tous et habillons-nous de toile de sac. Crions vers Dieu de toutes nos forces, que chacun arrête de faire le mal. Peut-être que Dieu nous pardonnera et alors nous ne mourrons pas ! »
En voyant cela, Dieu renonce au châtiment dont il les avait menacés.
Mais Jonas, lui, se met en colère.
« Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.  Eh bien, Seigneur, si tu ne condamnes pas Ninive, prends ma vie ; je préfère mourir plutôt que vivre. »
Le Seigneur lui dit :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
Jonas sort de Ninive et s’assoit pour voir ce qui va arriver dans la ville.
Le Seigneur Dieu donne l’ordre à un arbre de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit de cette ombre. Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donne l’ordre à un ver de piquer l’arbre, et celui-ci se dessèche. Au lever du soleil, Dieu fait souffler un vent brûlant et Jonas est frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demande la mort et ajoute :
« Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de cet arbre ? »
Il répond :
« Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère. »
Le Seigneur réplique :
« Toi, tu as pitié de cet arbre qui ne t’a coûté aucun effort. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où il y a plus de cent vingt mille petits enfants ? »

Livre de Jonas chapitres 3 et 4